Philippe Torreton fait partie des parrains de la candidature Rouen Seine Normande 2028, Capitale européenne de la culture. Acteur auréolé d’un César et auteur, il a grandi à Grand-Quevilly et découvert le théâtre dans la Métropole Rouen Normandie. « Même si c’est de moins en moins vrai, j’ai toujours trouvé que Rouen était une belle endormie […]
Philippe Torreton fait partie des parrains de la candidature Rouen Seine Normande 2028, Capitale européenne de la culture. Acteur auréolé d’un César et auteur, il a grandi à Grand-Quevilly et découvert le théâtre dans la Métropole Rouen Normandie.
« Même si c’est de moins en moins vrai, j’ai toujours trouvé que Rouen était une belle endormie culturellement, explique-t-il : la ville possède des trésors, des joyaux architecturaux, le Musée des Beaux-Arts, l’aître Saint Maclou… Elle est connue par la richesse des artistes qui y sont nés, qui y ont vécu, qui y ont peint. J’ai rencontré ici plein de gens préoccupés par la culture et plein d’artistes rouennais, mais j’ai le sentiment qu’il y a quelque chose qui empêchait une fusion de toutes ces énergies-là. Par exemple, Rouen est une ville qui ne dispose pas d’un grand théâtre. J’ai joué Henry V de Shakespeare au Théâtre des Arts : c’est un bâtiment très bien fait pour l’art lyrique, mais il manque l’équivalent pour le théâtre. J’ai toujours pensé qu’un grand lieu crée un dynamisme. Il faut de l’éparpillement, que ça rayonne, mais il faut aussi des lieux symboliques qui engagent tout le monde. Je me dis que ce projet de Rouen Capitale européenne de la culture, c’est typiquement le genre d’initiative qui peut être ce ciment, ce liant qui a manqué pour que Rouen se réveille. C’est grâce à Grand-Quevilly, à Rouen que j’ai découvert le théâtre à l’école : on a envie de redonner ce qu’on a reçu. En parrainant cette candidature, je suis à ma place. »
Photo : Alan Aubry / MRN